Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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1.03 - Nacho
Nacho
Pour blanchir son nouveau client et sauver sa peau par la même occasion, Jimmy doit orienter la police vers une autre piste, tout aussi crédible.
Diffusion originale : 16 février 2015
Diffusion française :
16 février 2015
Réalisat.eur.rice.s :
Terry McDonough
Scénariste.s :
Thomas Schnauz
Guest.s :
Dorian Missick
,
Jeremy Shamos
,
Julie Ann Emery
,
Vincent Laresca
,
Jim Hatch
,
Caleb R. Burgess
,
Sage Bell
,
Peter Diseth
,
Caleb Burgess
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 24 février 2015 à 12:15 |
Gnnnmf C'est beau, évidemment. Il y a un véritable travail sur l'ambiance, les couleurs, la réalisation. Bob Odenkirk assure le show, au risque d'épuiser. Mais, là où Breaking Bad parvenait à sublimer certaines facilités par l'écriture des personnages, les dilemmes qu'ils traversaient et les décisions qu'ils prenaient, Better Call Saul reste à la surface. Difficile dès lors d'adhérer à la scène de "déduction" soporifique de Saul, à sa confrontation avec les policiers qui rappelle des centaines de cop-show, l'intégration assez grossière de Mike à l'intrigue, ou bien encore le plan des Ketterman qui ne tient pas la route une seconde (se cacher dans une tente à 30 mètres de chez soi ... Really ?), comme la façon dont Saul les retrouve. Le show devrait faire le choix de la comédie plus assumée, selon moi, pour parvenir à raconter quelque chose de vraiment neuf. Restons confiants. |
Avis favorable | Déposé le 24 février 2015 à 04:27 |
L’épisode de l’émancipation, clairement. Je rejoins taoby sur pas mal de points, surtout celui de sa mère. On a pour la première fois les persos secondaires mis en avant, un scénario très malin qui lance toutes les intrigues après l’intermède Tuco, en étant toujours guidé par les choix de Jimmy. Et c’est ce qui est intéressant, on est guidé par les choix d’un homme, qui à chaque fois qu’il se retrouve face à un nouveau dilemme nous confronte à ce que nous-même aurions fait. Or Jimmy, par ses choix successifs, montre qu’il n’a rien à voir avec Walt après trois épisodes. Je ne me pose même plus tellement la question du rapport à Walt et Breaking Bad, même si les différences sont intéressantes à noter. Pour moi, Walt est réel, ce personnage est suffisamment crédible dès le premier épisode et jusqu’au dernier de BrBa pour que je le considère comme tel. Je considère Jimmy de la même façon depuis le premier épisode. Ces hommes ne sont pas les mêmes, leurs chemins ne sont pas les mêmes. Ils se croisent, certes. Même un petit peu plus. Et dans cet univers, où chaque personne croisée, chaque petite phrase lâchée, chaque article de journal lu, chaque objet posé sur telle ou telle table, bref tout ce que l’on entend ou apparait à l’écran peut avoir de l’importance, Dieu sait que c’est loin d’être un détail. Mais à l’heure actuelle, la seule histoire que Walter White et son parcours vampirisent se trouve dans les têtes, certainement pas dans Better Call Saul. Ce sont deux histoires différentes. Pour le jeu des comparaisons, en tout cas, Jimmy me surprend par sa persévérance pour l’instant, ça le rapproche finalement un peu plus de Hank (même si leurs objectifs ne sont pas les mêmes), que de Walt (Saul prend tout ce qu’il passe, il ne refuserait jamais un don, il n’a pas cet orgueil, tandis que Walt se fout du gain il veut surtout laisser une trace), ou de Jesse (qui encaisse je pense beaucoup moins bien l’échec). Ce qui est sûr c’est que tous ont en commun l’intelligence. Bref petit point, il y aura sans doute beaucoup à ajouter à mesure qu’évoluera ce cher Jimmy. Jimmy essaie donc jusqu’à présent de prendre les bonnes décisions, et la scène d’intro nous fait comprendre que l’on est loin de tout savoir à propos de cet homme. Première bonne scène pour Chuck d’ailleurs, bien envie de voir ce que ce personnage va donner quand il quittera son manoir. Pareil pour Kim et Nacho (dialogues au top…) qui commencent à montrer des choses intéressantes. N’oublions pas la première punchline triple A de Mike (putain le duo qu’on tient les gars, LE DUO QU’ON TIENT !) : « You’re not gonna have a hurt inside YOUR body in about five seconds. » Mon Mikey… Trop loin, trop longtemps… Un épisode très intéressant scénaristiquement, contrairement aux deux précédents qui ne se distinguaient pas pour ça. C’est exactement sur ce domaine que j’attendais la série pour cet épisode, me voila comblé. J’aime la façon qu’a la série de détourner le genre des séries juridiques, en utilisant deux fois de suite des formes de procès « non officiel », avec Tuco en juge, Saul à la défense et les roux comme victimes dans le précédent, puis les deux flics à l’accusation ici face à Saul pour sa propre défense, avec Mike comme juge (bonne séquence que j’ai trouvée on ne peut plus logique). Saul, malgré son absence totale de poids et d’influence dans le milieu, est en train de se faire les bons alliés au bon moment. Ou plutôt les mauvais, mais ça concorde avec ce qu’il deviendra et je sens que la frustration entourant les petits jobs d’avocat miteux commis d’office va bientôt nous le faire exploser. Pour l’instant cela se passe naturellement. Et on finit comme la semaine dernière sur un dilemme majeur pour Saul lié à une opportunité de crime. Hâte de savoir ce qu’il va faire, pour l’instant la série pourrait s’appeler « What will Saul do ? », ce qui est après tout la question que tout le monde se pose lorsqu’il appelle le Saul du futur. He he. Comme pour les deux premiers épisodes, on a « l’instant western » (scène de l’accident monté dans le 1, désert dans le 2) à la fin de la séquence du téléphone, superbement réalisé comme d’habitude, où le temps s’arrête et tout n’est plus que positions, distances et tension… Au passage, le générique changeant, je sais pas vous mais pour ma part ne pas savoir sur quoi je vais tomber renforce l’aspect boite de chocolat qu’est cette première séquence chaque semaine. Un pur bonheur. Bref, la série commence à avoir ses propres gimmicks, et pendant ce temps je me régale. Même si je vais pas tarder du coup à me demander si Better Call Saul n’a pas tout pompé à Better Call Saul. |
Avis favorable | Déposé le 23 février 2015 à 23:54 |
J'ai du mal à m'exciter pour deux scènes au téléphone personnellement, alors bon rien de bien trippant dans cet épisode ni dans cette série en général. Si l'on fait abstraction de la série-mère je ne vois toujours pas, après trois épisodes, l'intérêt de Better Caul Saul en elle-même. Je ne pourrais jamais vendre la série à quelqu'un sauf si je dis "tu as vu Breaking Bad ? Bah on voit la vit de Saul Goodman avant". Et encore, si à cette question on me rétorque "ok et c'est quoi l'intérêt ?" je ne saurais juste pas répondre et je pense que personne à l'heure actuelle ne saurait répondre. Il va vite falloir qu'elle propose autre chose. Jimmy McGill n'existe même pas encore, tout le monde l'appelle Saul partout où on va voir sur internet... 10 épisodes comme ça je crois que c'est pas la peine. Une réalisation magnifique et des plans travaillés c'est cool, mais si la série ne maîtrise pas le b.a-ba d'un show, à savoir déjà un fil rouge plus clair et des personnages intéressants et développés... honnêtement, il n'y a même pas d'enjeux dramatiques, je ne m'imagine pas un jour être emporté devant une scène de la série. "Oui mais ce n'est que le début" sauf qu'il n'y a pas de perspective quoi, c'est grave. Si l'on veut vraiment comparer avec la série-mère, en oubliant le fait qu'on sache déjà la fin du spin-off (car bon mine de rien ça compte quand même), Breaking Bad avait déjà Jesse Pinkman (et Skyler dans une moindre mesure), et ça changeait tout. Car pourquoi regarder Better Caul Saul au juste ? On sait déjà ce qui arrive à Saul, on ne s'attache à aucun personnage et aucune intrigue n'a vraiment démarré en nous donnant la sensation que ça aura un effet sur le long terme (quelqu'un s'attend à retrouver les Kettleman dans Better Caul Saul saison 3 ? Pas moi). La série pourrait être annulée demain ça ne me ferait ni chaud ni froid. La série a pour moi pris une mauvaise direction avec la piste Nacho dès le départ, ce qu'il fallait vraiment accentuer c'est Johnny, pour commencer. Un format procédural ça l'aurait aussi peut-être plus fait, ce n'est pas un mal quand une série s'en sert pour former ensuite son identité. Et puis en dehors de ça je trouve aussi des défauts qui font tâche : l'acteur de Nacho que je trouve mauvais; et des invraisemblances dans le scénario : Mike qui croit Saul d'après ce qu'il a lu dans un journal, les Kettleman qui font la même tactique qu'un mec qui prenait les paris d'un Super Bowl que Mike connaissait, Saul qui tombe sur la tente des Kettleman après avoir marché 2 heures (il le dit) dans un désert en prenant la bonne direction... Si au moins tout était parfait dans ce que propose ce spin-off, pourquoi pas, mais ça ne l'est pas. Ah, et la scène finale où Saul ne dit pas où il se trouve au téléphone, m'a provoqué un bon gros facepalm. J'ose espérer qu'ils ne se serviront pas de ça pour un futur rebondissement. Bref moi j'attends un tournant. En attendant je suis sans réel attente même si ça reste un divertissement bien produit. |
Avis favorable | Déposé le 20 février 2015 à 22:30 |
J'adore. Un épisode captivant pour ma part donc entièrement contre l'avis juste en dessous .... moi j'adore les dialogues quand ils sont intelligent et bien joué, ça m'a pas gêné dans BB et pourtant ils était nombreux, et ça me gêne pas non plus dans cette série vu que je m'en doutais un peu, Vince est derriere et il adore les dialogues, et puis Saul c'est pas Walter ou Jessie, c'est pas un méchant, son arme a lui c'est sa tchatche donc oué cette série va beaucoup parlé .... bref Et puis j'ai l'impression avec cette épisode que la série trouve sa propre identité et nous fait oublier un peu BB ... alors oué c'est pas évident, la réalisation, l'ambiance, ses lieux, ses dialogues, tout nous fait penser a la série mère ! Et pourtant elle y arrive .... Bref j'ai beaucoup aimé l'histoire de cette épisode, c'est bien ficelé, c'est bien trouvé et cette fin nous annonce du bon pour la suite ! |
Avis neutre | Déposé le 20 février 2015 à 10:35 |
Cet épisode laisse entrevoir ce que pourrait être les limites du projet. C'est à dire : être une série verbeuse, répétitive (les scènes de téléphones), sans enjeux passionnants, pleine de raccourcies (Mike soudainement devenu l'ami des flics) ou de paresses (Jimmy qui tombe par hasard sur la tente), bref un bel objet, mais vain.... |
Avis favorable | Déposé le 19 février 2015 à 10:09 |
Et Mike attrapa Saul… Bon ben je me régale. Et je trouve que ça y est, on commence à s’éloigner un peu du vaisseau mère qu’est Breaking Bad. (Y a qu’a voir le nombre d’allusions qui a considérablement diminuée par rapport aux 2 premiers épisodes) Déjà on étoffe et on creuse un peu plus la gallérie des personnages secondaires, ce qui commence à donner à la série petit à petit sa propre identité et sa gallérie de personnages qui seront récurent. On commence aussi à creuser également un peu le perso de Saul (Cf la première scène) et visiblement le perso à beau mettre la meilleur volonté du monde à être un « escroc intègre » à priori et au vu de son passé ça semble un peu plus complexe que ça. (ce qui est l’opposé total de Walter et commence à le détacher de ce dernier) , et sur cet épisode je n’ai pas eu peu l’impression de voir un Walter Bis comme j’avais pu en avoir l’impression. Et puis les scènes fonctionnent presque toutes super bien, que ce soit la tension qui se dégage des scènes de téléphones, l’aspect comique et jubilatoire de la rando dans le désert, ou du téléphone avec la voix masqué, et je ne parles même pas des échanges à couper du bois avec sa bite entre Mike et Saul qui sont juste parfait. Ah et je déteste les série procédurale et encore plus quand c’est grandiloquent et nawak comme How to get away (Beurk cette série). Mais alors j’aimerais vraiment que la série joue un peu plus de ça, j’avoue que je suis curieux de voir BCS un peu dans ce registre là. Avec son ton et sa gallérie de personnages, je suis sur que l’on peut avoir un truc assez cool et qui pourra apporter un petit truc au genre. Bref la suite. |
Avis favorable | Déposé le 17 février 2015 à 18:19 |
C'est bien fait. Y'a pas à dire c'est bien fait. Et puis, c'est fait avec intelligence aussi. Ouais ouais, c'est clair, avec intelligence. Les deux scènes du téléphone (qui donne un sens à l'image promo) étaient réussies, pleines de tension. Rien à dire. RAS. Sauf que la série raconte absolument la même chose que Breaking Bad. C'est abordé de façon différente avec un angle différent, mais dans le fond, c'est le même thème (la question du mal) et les mêmes ressorts scénaristiques (petites actions, grandes conséquences). Sur une saison, ça risque d'être un peu juste, mais de passer à la limite. Par contre, sur plus d'une saison, franchement, j'attends de voir. Parce que pour l'instant, c'est grosso-modo la même soupe. Et c'est con, car la série a tellement la place et les moyens pour proposer autre chose. |
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Je n'ai pas du regarder le même épisode que beaucoup d'autres avis. J'ai vu un épisode dont le brillant réalisateur sait placer avec une précision quantique ses caméras. Ou il parvient par sa mise en scene à faire d'Albuquerque un acteur à part entière. ou les silences en disent autant que les dialogues, certes parfois un peu longuets mais jamais inutiles. Ou Bob Odenkirk est en bonne voie pour devenir une icône après avoir été personnage secondaire Sur un même rôle.
C'est le troisième épisode d'une série à part entière et que je le prenne comme un spin off ou comme une oeuvre indépendante de son aïeul, je n'arrive pas à m'y ennuyer.
( et quand même ça se voit que Saul cherche jusqu'à la tombée de la nuit pour trouver la tente. Et une famille ça laisse des traces sur son passage, surtout si le chemin est arpenté régulièrement. C'est une situation scénaristique un peu absurde mais comme d'habitude très bien menée. ) It's all good man!